La ville de Bouaké a été l’épicentre de la crise militaro-politique, elle forme un tissu économique, social et culturel dynamique avec une population cosmopolite. Le risque est grand d’assister durant la période électorale à la violence entre les populations de bords politiques différents et d’une instrumentalisation de l’ethnicité à des fins électoralistes pouvant déboucher sur des violences de masses comme celle de 2010 dans la ville de Bouaké. Dans ces contextes dégradés, on peut redouter que les élections constituent une montée des discours incendiaires, une instrumentalisation de l’appartenance ethnique/tribale qui va déboucher sur l’usage de certains mots qui peuvent conduire à des violences post-électorales de masse c’est-à-dire l’occupation de l’espace de la parole publique par deux phénomènes : la violence et la mobilisation à partir de l’identitaire. En effet, Cette situation nécessite un changement de comportements alimenté de culture citoyenne et démocratique mettant en exergue les valeurs civiques et morales. L’information des citoyens en période électorale tient une place importante dans l’organisation d’un scrutin crédible, participatif et transparent.
La PSCPD qui mène depuis plusieurs années dans la région de Gbêkê des actions de cohésion sociale, d’édification de la paix et d’éducation civique des populations, a décidé d’initier le présent projet pour promouvoir la démocratie, la citoyenneté et la participation massive des jeunes et femmes à l’élection présidentielle de 2015.
Objectifs global et spécifiques du projet
Contribuer au renforcement de la cohésion sociale et des élections apaisées à travers la participation citoyenne des jeunes et femmes aux élections présidentielles d’octobre 2015.