FORMATION DES LEADERS COMMUNAUTAIRES SUR LE BUDGET PARTICIPATIF

Bouaké: des leaders d’opinion formés sur le budget participatif Bouaké, 11 fév. (AIP)- Un séminaire sur le processus de mise en œuvre du budget participatif incluant la fiche d’évaluation communautaire, le plaidoyer et la communication s’est ouvert mardi à Bouaké à l’intention de 100 leaders d’opinion.

Il a été initié par la plateforme de la société civile pour la paix et la démocratie dans le cadre du projet d’appui au renforcement de la gouvernance locale et financé par l’Union européenne. Après cette première session qui prend fin samedi, il est prévu une seconde qui se tiendra du 16 au 20 février.

Ce programme de formation qui s’adresse principalement aux autorités locales, aux chefs religieux et traditionnels, aux responsables et membres des organisations de la société civile et aux associations des femmes et de la jeunesse vise à contribuer à l’amélioration de la bonne gouvernance locale à travers la promotion du budget participatif et l’émergence d’une culture de participation citoyenne.

Le chef du projet, M’Bia Edmond, a indiqué que cette activité "permettra aux acteurs locaux d’avoir une meilleure connaissance du processus de mise en œuvre du budget participatif et d’allouer les ressources budgétaires de la commune aux besoins prioritaires et essentiels de la population".

Il a par ailleurs fait savoir qu’à la suite de cette présente formation qui est un projet pilote, des activités de sensibilisation sur le budget participatif et l’animation des fora communautaires (réunions) seront programmées pour identifier les projets à inscrire au budget de la commune.

(AIP)

 

publié le 11-02-2015 09:18:00

publié le 2021-09-13 22:45:13



Côte d'Ivoire : Bouaké, pour ramener la paix dans les cœurs, la PSCPD fait des recommandations

Dans le cadre de ses objectifs de promotion de la démocratie et la bonne gouvernance, la Plateforme de la Société Civile pour la Paix et la Démocratie (PSCPD), engagée et mobilisée pour que ces élections de 2020 soient pacifiques et crédibles en Côte d'Ivoire, a déployé 60 observateurs sur l'étandue du terrain national dont 30 dans la région de Gbêkê.

 

Le samedi 31 octobre dernier comme indiqué par Doumbia Soumaïla, coordonnateur général de la PSCPD au cours d'un point de presse tenu dans les locaux de sa structure ce lundi 02 novembre,

« des ivoiriens se sont rendus aux urnes pour l'élection présidentielle dans un contexte de tensions, de violences et d'opposition entre acteurs politiques. L'opposition a lancé un appel à la désobéissance civile et affiché sa volonté de boycotter le scrutin de ce 31 octobre. Malgré le contexte sensible décrit précédemment, cette élection s'est finalement tenue.»

 

 

Après avoir fait un large tour d'horizon sur ce processus électoral en évoquant la question de la liste électorale et des cartes d'électeurs, des dépôts des candidatures, la campagne électorale et le déroulement des opérations de vote, la PSCPD, selon son premier responsable qui estime que « face à ce climat tendu et belliqueux, et si on n'y prend garde, notre nation risque de retomber dans un conflit meurtrier comme par le passé...», a fait certaines propositions.

 

Afin d'éviter cette tragédie à la Côte d'Ivoire, la PSCPD a recommandé au gouvernement "l'ouverture d'un dialogue avec l'opposition...", à la commission électorale indépendante " agir dans le strict respect du cadre légal", aux partis politiques et candidats "lancer des appels à la non-violence aux militants et sympathisants...", aux forces de défense et de sécurité " de maintenir l'ordre dans le cadre légal et le strict respect des droits de l'homme...", aux différents médias "respecter l'éthique et la déontologie du métier de journaliste...", aux leaders religieux et traditionnels "continuer à prêcher la paix et la concorde sociale..." et enfin aux acteurs de la société civile "intensifier leur rôle de veille et d'alerte..."

 

T.K.Emile, Bouaké

tkemile@koaci.com

publié le 2021-09-13 22:46:22



La plateforme de la société civile salue des élections apaisées dans l’ensemble

La plateforme de la société civile pour la paix et la démocratie (Pscpd) a rendu le rapport de sa mission d’observation électorale sur l’ensemble des 31 régions de la Côte d’Ivoire, à l’issue des élections du 31 octobre 2020. C’était à son siège  de Bouaké sis à l’Habitat de la caisse le lundi 2 novembre 2020. Dans l’ensemble, les 60 observateurs déployés par  la Pscpd  au cours de ces élections jugent le processus globalement satisfaisant malgré quelques  violences qui ont émaillé le scrutin par endroits. «Dans l’ensemble, les élections se sont passées dans le calme par divers endroits, mais émaillées de violences dans plusieurs localités dont Sakassou, Tiébissou, Yamoussoukro, Abengourou, Bangolo», a rapporté Soumaïla Doumbia, coordonnateur général de Pscpd.  Il a relevé que tous les bureaux de vote n’ont pas ouvert à 8 heures 00 comme prévu par les dispositions légales. Le matériel de vote a été endommagé dans certains lieux de vote. A Brobo, Botro et Djebonoua, l’on a assisté à la fermeture des lieux et bureaux de vote. Mais cette situation n’a pas empêché la bonne tenue du scrutin dans son ensemble.

Allah Kouamé, Correspondant permanent

 Publié: 2 novembre 2020Dernière mise à jour le 3 novembre 2020 11 vues

publié le 2021-04-30 12:21:24



Côte d’Ivoire-AIP/ Autorités et leaders communautaires de M’Bahiakro renforcent leurs capacités en justice

M’Bahiakro, 17 déc 2020 (AIP) – Un atelier de renforcement des capacités en justice, initié par la plateforme de la société civile pour la paix et la démocratie (PSCPD), s’est ouvert, jeudi 17 décembre 2020 à M’Bahiakro, à l’endroit des autorités administratives décentralisées, des travailleurs sociaux, des médias, des chefs de communautés et religieux, des organisations de femmes et de jeunes.

En procédant à l’ouverture des travaux  de cette formation qui se déroulent jeudi et vendredi, le représentant du préfet, Séka Akichi Armand Lazare, sous-préfet de Bonguéra, a salué l’initiative de la PSCPD d’organiser cet atelier qui “intervient après des tristes événements qui ont marqué notre pays” avant d’inviter les participants à être “des agents de vulgarisation et de promotion des acquis de cette formation”.

Selon le coordinateur général de la PSCPD, Doumbia Soumaïla, cette formation est axée sur le système judiciaire et les procédures d’accès à la justice, tout en faisant une ouverture sur la paix et la cohésion sociale. Elle intervient dans le cadre du projet “Appui à l’amélioration de l’accès à la justice des populations des régions du Bélier, du Iffou, du Moronou et du N’zi”.

(AIP)

djmzb/fmo

Publié le 17 DÉCEMBRE 2020 

publié le 2021-09-13 22:47:09



Côte d'Ivoire : Avec 50 observateurs déployés aux législatives, la PSCPD félicite la population de Gbêkê pour son esprit de civisme

Des responsables de la PSCPD au cours du point de presse (ph KOACI) 

 

Après les élections législatives de ce samedi 06 mars, Doumbia Soumaïla et ses collaborateurs, ont félicité la population de la région de Gbêkê pour l'esprit de civisme ayant prévalu lors de ce scrutin dans cette partie du pays. Le premier responsable de la Plateforme de la Société Civile pour la Paix et la Démocratie (PSCPD), constatant avec joie le déroulement de ce processus électoral sans grabuge dans la capitale du Centre, souhaite que la région avec pour capitale Bouaké, conserve ce même état d'esprit pour les échéances futures.

 

À l'occasion de cette élection législative, la PSCPD qui a déployé 50 observateurs dans quatre (04) départements de la région du Gbêkê à savoir Bouaké, Béoumi, Botro et Sakassou, indique au cours d'un point de presse ténu ce lundi 08 mars 2021 par la voix de son coordonnateur, que le but de cette mission visait à consolider la paix, défendre et promouvoir les droits humains, la démocratie, la bonne gouvernance et enfin l'observation du déroulement de ces élections législatives. « Les élections se sont très bien passées sans incidents majeurs.» a noté Doumbia Soumaïla.

 

 

« La PSCPD tient à faire quelques recommandations auprès de l'institution en charge des élections. La CEI doit prendre des décisions adéquates pour que les bureaux de vote ouvrent effectivement aux heures d'ouverture prévues. Former davantage les agents de bureaux de vote pour faciliter le vote de tous (handicapés, les personnes du troisième âge, les analphabètes).

 

La PSCPD encourage les candidats à continuer de faire valoir l'esprit de fairplay; elle demande de respecter le code de la bonne conduite des candidats et des partis politiques puis, utiliser toutes les voies légales prévues par le code électoral et en informer immédiatement les militants ou sympathisants en cas de contestation.» a proposé à la CEI pour les joutes à venir, Doumbia Soumaïla, coordonnateur de la PSCPD tout en exhortant la population à « ne pas se fier aux rumeurs, mais se fier au verdict de la CEI, afin de préserver le climat de paix et de cohésion sociale. Exercer pleinement de manière régulière leur droit de vote qui passe impérativement par une inscription massive sur la liste électorale.»

 

T.K.Emile, Bouaké

tkemile@koaci.com

Koaci.com - lundi 08 mars 2021 - 19:24

publié le 2021-09-13 22:48:17



Côte d’Ivoire-AIP/ GEOPOLL, une institution américaine fait la restitution d’un sondage

Béoumi, 11 mars 2021 (AIP)- Le coordinateur du programme de la Plateforme de la société civile pour la paix et la démocratie (PSCPD), Djaha Kouassi Tilder a restitué jeudi 11 mars 2021, à la sous préfecture de Béoumi, les résultats d’un sondage mené depuis 2020 par GEOPOLL dans les domaines de l’éducation, la santé, la sécurité, l’emploi des jeunes, l’insertion socioprofessionnelle etc.

Cette restitution était présidée par le sous préfet de Kondrobo, Guéhi Gompleu Firmin représentant le préfet du département, Traoré Imelda.

Selon M. Djaha, ” le sondage réalisé en 2020 sur environ 380 personnes dans la région de Gbêkê attestent que 60% parmi les personnes interrogées pensent que l’action gouvernementale a un impact positif sur les populations, quand les autres 40% voient plutôt le contraire.

Sur le plan sécuritaire, malgré l’instauration de la police de proximité, il est encore très difficile d’atteindre les objectifs escomptés. Les populations, surtout villageoises, collaborent difficilement avec les forces de défense et de sécurité.

Dans dans le domaine de l’éducation, les problèmes sont légions et se résument à insuffisance d’établissements scolaires, effectifs pléthoriques, grossesses en milieu scolaire, etc. Sur le plan sanitaire, l’étude a révélé le manque d’engouement dans les centres de santé dû à la pauvreté grandissante et la mévente des produits agricoles.

A travers les échanges qui ont suivi, la responsable du réseau des femmes de Béoumi, Aubrey Yolande Patricia, a profité de l’occasion pour appeler les instances politiques à privilégier souvent l’émergence des femmes dans la vie politique. Quant à Kouakou Ernest, il a exhorté les politiciens à s’occuper de leur jeunesse pour éviter l’oisiveté permanente.

Le sous préfet de Kondrobo, Guéhi Gompleu Firmin, a félicité l’équipe de GEOPOLL qui a réalisé ce sondage qui est une base de données à travers laquelle plusieurs actions de développement pourraient se faire.

Il a demandé aux guides religieux, aux agents des forces de défense et de sécurité et chefs de villages de s’en servir à bon escient pour l’harmonie de la société à Béoumi.

(AIP)

nyl/apk/fmo

Cet article a été publié le: 11/03/21 17:15 GMT

publié le 2021-09-13 22:50:17



La PSCPD fait la restitution du sondage de GEOPOLL du district de la vallée du Bandama

Bouaké - La plateforme de la société civile pour la paix et la démocratie (PSCPD) a fait samedi 12 mars 2021 la restitution du sondage de GEOPOLL du district de la vallée du Bandama devant un parterre d’invités composés de jeunes, de femmes et d’autorités administratives et coutumières.

Selon le chargé de programme de cette organisation non gouvernementale, Yéo Adama, l’objectif poursuivi par la PSCPD à travers cette restitution est de confronter les résultats de ce sondage à la réalité sur le terrain.

Il s’agissait, précisément, de recueillir les observations et recommandations des participants de cet atelier de restitution sur les résultats de ce sondage qui visait à avoir la perception des populations sur les thématiques de la sécurité et la réconciliation nationale, l’esprit civique des populations, la participation politique des jeunes et des femmes et les attentes de la population vis-à-vis de l’Etat.

« Ce sondage a été fait pour guider la mise en œuvre du programme Transition et Inclusion Politique en Côte d’Ivoire. C’est fait de telle sorte qu’on puisse déceler un certain nombre de problèmes et les adresser pendant la mise en œuvre de ce projet », a expliqué M. Yéo.

Il a précisé que ce sondage a été réalisé en Mai 2020 dans le cadre du programme Transition et Inclusion Politiques en Côte d’Ivoire dont la mise en œuvre est assurée par la PSCPD dans trois départements de la région de Gbêkê. Notamment, Bouaké, Béoumi et Sakassou.

(AIP)

rkk

Publié le dimanche 14 mars 2021  |  AIP

publié le 2021-09-13 22:50:56



Les résultats du sondage de GEOPOLL 2021 restitués aux populations de Sakassou

Le Chargé de programme de la plateforme de la société civile pour la paix et la démocratie (PSCPD), Yeo Adama, a fait la restitution des résultats du sondage de Géopoll 2021 aux populations du département de Sakassou au cours d’un atelier tenu jeudi 17 Mars 2022 à la salle de réunion de la préfecture de Sakassou.
« Partager les résultats de ce sondage qui s’inscrit dans le cadre du Programme Transition et Inclusion Politique (PTI), et, recueillir les observations et les recommandations des participants qui permettront de déceler des insuffisances à prendre en compte dans la mise en œuvre du projet dudit Programme, est l’objectif de cet atelier de restitution », a indiqué M. Yéo.
Selon lui, ce sondage, le 2e du genre, qui a concerné 384 personnes, a été réalisé de Juin à Juillet 2021, sur les thématiques en lien avec la cohésion sociale, les problèmes dans les écoles, l’esprit civique, la participation politique des femmes, le rôle des leaders communautaires dans la cohésion sociale ».
Les problèmes dans les écoles ont retenu l’attention des participants à cette séance de restitution. Ces problèmes sont issus, disent-ils, de la démission des parents à la maison et à leur manque d’implication dans les différents aspects et étapes de la scolarisation de leurs progénitures qui sont laissés à la merci de la rue et de la société.
Dans le domaine de la quête de la paix à Sakassou, les participants ont déploré les manipulations des populations et des jeunes par certains cadres. Lesquels mettent en danger les vies des populations de la localité, tandis qu’ils sont en sécurité, dans d’autres localités du pays ou à l’étranger.
Au terme de cette rencontre, le Préfet du département de Sakassou, Bonaventure Tiégbé s’est félicité de la qualité du travail de l’équipe de Géopoll, une entreprise américaine spécialisée dans les sondages dont la zone d’intervention couvre la Côte d’Ivoire.
Il a invité les décideurs de Sakassou à se servir de cette base de données pour l’avènement d’une paix durable, d’une véritable cohésion sociale et du vivre ensemble dans tout le Département de Sakassou.
(AIP)
tni/rkk

 Publié le 18 mars 2022 (AIP)

 

 

publié le 2022-03-21 10:16:18



Côte D'Ivoire : Brobo, Plusieurs Acteurs Sensibilisés Sur Les Conflits Communautaires Entre Agriculteurs Et Éleveurs

Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Transition et Inclusion Politique (PTIP) financé par l'USAID et bénéficiant de l'appui technique du NDI Côte d'Ivoire, un débat public sur les conflits communautaires a eu lieu le mardi 29 mars 2022 à Brobo, localité située à 20 kilomètres de Bouaké dans la région de Gbêkê. À l'occasion de cette rencontre d'échange pilotée par Monsieur Oulei Bonaventure, sous-préfet de Brobo, les populations venues de plusieurs villages, ont débattu sur les conflits communautaires en particulier des conflits entre agriculteurs et éleveurs qui mettent à mal la cohésion sociale dans la dite localité.

 

À l'aide de la communication participative, les participants ont fait un inventaire des problèmes qui engendrent ces conflits à savoir l'inorganisation du secteur éleveurs et agriculteurs de Brobo qui est source de conflit et de rupture de la cohésion entre les populations. Cela s'expliquerait par

l'occupation, l'installation anarchique et illégale des parcelles pour l'agriculture et l'élevage. Il y a par ailleurs le constat de la divagation des animaux, la transhumance sans autorisation et l'absence de suivi humain et sanitaire des animaux ainsi que des propriétaires.

 

Ce débat a été organisé en présence de plusieurs participants notamment la Directrice Régionale des Ressources Animales et halieutiques du Gbêkê Mme Kramo Catherine, du Coordonnateur Général de la Plateforme de la Société Civile pour la Paix et Démocratie (PSCPD), Président du Comité Local d’Intégrité de Lutte Contre la Corruption du Département de Bouaké monsieur Doumbia Soumaïla, des représentants des agriculteurs et des éleveurs, des forces de l'ordre, des différents chefs de tribu, des chefs de communautés et des associations des femmes et jeunes des villages de la Sous-préfecture de Brobo.

 

Notons qu'au terme des échanges, il a été recommandé comme solutions, l'organisation du secteur de l'élevage par le recensement des éleveurs, l'obtention des autorisations émanant de la commission sous-préfectorale avant toutes installations de parcs animaliers dans la localité, la professionnalisation du secteur de l'élevage, le recours à la voie légale en cas de dommage causé par des bêtes dans un champs et la redynamisation du comité sous-préfectoral d'arbitrage des différends entre agriculteurs et éleveurs.

 

Enfin, dans le but de faire de Brobo la plaque tournante du secteur de l'élevage tant au plan local que national, le sous préfet envisage initier dans sa localité une journée qui sera nommé "journée agro-pastorale".

 

 

Christ Yoann pour ICI1FO

 

publié le 2022-04-07 10:24:56



Côte d’Ivoire-AIP/ LE PSCPD consulte les communautés de Bouaké sur leur perception de l’impact du programme transition et inclusion politiques

Bouaké, 10 mai 2022 (AIP)- La plateforme de la société civile pour la paix et le développement (PSCPD) a organisé mardi 10 mai 2022 une consultation finale avec les communautés de la ville de Bouaké en vue de recueillir leur perception de l’impact du programme transition et inclusion politiques (PTI) qu’elle conduit depuis 2018.

IL s’agissait concrètement pour cette organisation non gouvernementale d’évaluer avec ces communautés les actions qu’elle a entreprises pour la mise en œuvre des recommandations issues de la consultation citoyenne de novembre 2017 pour promouvoir le dialogue, la réconciliation et le consensus autour des solutions possibles aux préoccupations communes.

Cette séance de consultation a, également, permis de documenter les cas de réussite et les changements opérés par le programme transition et inclusion politique sur le quotidien des communautés et recueillir les recommandations formulées par celles-ci dans la perspective de la pérennisation et du renforcement des acquis de ce programme.

« Cette rencontre nous a permis de présenter les acquis et l’impact du programme transition et inclusion politiques déroulé durant ces quatre dernières années dans la région de Gbêkê. Elle a été très fructueuse et satisfaisante pour nous d’autant plus que les interventions des uns et des autres nous permettent de savoir les besoins réels des populations en termes d’actions à réaliser pour créer les conditions de la cohésion sociale », a indiqué le coordonnateur général du PSCPD, Doumbia Soumaïla.

Les participants à cette rencontre, notamment, les acteurs politiques locaux, le représentant du ministère de la solidarité et de la lutte contre la pauvre, les leaders communautaires, les chefs religieux, de même les leaders d’organisations de jeunesse et de femmes ont a saisi l’occasion de cette rencontre pour féliciter l’équipe de la PSCPD pour sa contribution au renforcement de la cohésion sociale à Bouaké.

Le secrétaire général de préfecture de la Bouaké, Ankoun Kouadjo, qui présidait cette rencontre, et le représentant du NDI, Paul Emmanuel Bakayoko, ont également félicité et encouragé la PSCPD pour tout ce qu’elle fait pour consolider la paix et la cohésion social à Bouaké et dans l’ensemble de la région de Gbêkê.

Le programme transition et inclusion politique (PTI) est mis en œuvre depuis juillet 2018 par le NDI et exécuté par la PSCPD avec un financement de l’USAID à hauteur de 11 millions de dollars. Elle vise à soutenir la stabilité politique à long terme en Côte d’Ivoire à travers une transition politique inclusive et la résolution des besoins structurels des communautés.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme, un certain nombre de comité a été mis en place afin d’apporter une réponse aux défis auxquels leurs communautés respectives sont confrontées. Il s’agit, notamment, de la concertation interpartis politiques pour des élections démocratiques, les comités de suivi des plans de solidarité communautaire (PSC) et plus récemment la plateforme locale du dialogue inter-religieux (PLDI), précise-t-on.

(AIP)

rkk

publié le 2022-05-16 14:37:33



Les membres du staff technique de la PSCPD formés en technique de gestion et de communication de projet

Bouaké, 07 oct 2022 (AIP)- Les 15 membres du staff technique de la plateforme de la société civile pour la paix et le développement (PSCPD) ont bénéficié mercredi 05 et jeudi 06 octobre 2022 d’une formation portant sur les techniques de gestion et de communication de projet.

Cette session de formation, qui a eu pour cadre la salle de réunion de la cité des lacs, s’inscrivait dans le cadre du programme Femme en Avant (FENA) dont bénéficie la PSCPD depuis juin 2022 avec l’appui technique de Care international et le financement d’affaires mondiales Canada.

Elle avait pour objectif de renforcer les capacités de ces 15 membres du staff technique de la PSCPD sur le montage et la gestion de projets intégrant le genre et l’innovation. Le formateur, Christophe Ipou, s’est évertuer pendant deux jours à leur apprendre à maitriser le concept de projet, à transformer une idée en projet, à monter un projet et à renforcer leurs capacités à mettre au point un dispositif de pilotage de projet.

Il les a, également, instruits sur les techniques pour maitriser les aspects organisationnels d’un projet, savoir intégrer la complexité et les aléas dans le déroulement d’un projet, assurer la pérennité d’un projet, mieux comprendre l’importance des démarches inhérentes à la communication pour le changement de comportement. Le consultant-formateur a également donné aux membres du staff technique de la PSCPD les ficelles pour élaborer la stratégie de communication de leurs projets.

Ces acteurs de terrain de la plateforme de la société civile pour la paix et la démocratie devront, dans les jours à venir, répercuter les connaissances acquises aux membres de 10 organisations membres de la PSCPD.

(AIP)

rkk

publié le 2022-10-17 13:57:19



La PSCPD sensibilise les populations de Bouaké sur les violences faites aux femmes

Bouaké, 30 nov 2022 (AIP)- Dans le cadre de la commémoration des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG), la Plateforme de la société civile pour la paix et la démocratie (PSCPD) a organisé mercredi 30 novembre 2022 une conférence publique de sensibilisation à la salle de réunion du pôle régional de formation et de développement des entreprises de la chambre de commerce et d’industrie à Bouaké sur le thème « Violences à l’égard des femmes : causes et solutions ».

« Nous avons initié cette conférence, en vue de sensibiliser les participants sur les questions liées aux violences basées sur le genre, spécifiquement les violences faites aux femmes », a expliqué, Adama Yéo, chargé de programme à la PSCPD.

Selon lui, l’activité s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Femmes en avant (FENA) mené en collaboration avec Care International et Affaires mondial Canada. « Dans le cadre de ce projet, il est question de renforcer les capacités de la PSCPD en tant qu’organisation mais aussi de faire la promotion de l’équité, de l’égalité du genre », a-t-il précisé.

Cette conférence a été animée conjointement par la cheffe de service genre de la direction régionale de la femme, de la famille et de l’enfant, véronique Ouattara, et le secrétaire général adjoint de la délégation régional du COSIM, l’Imam Makama Ouattara.

« Notre participation a été de venir sensibiliser les populations sur ce qu’est la violence faite à l’égard des femmes, sur les différents types de violence que peut subir la femme. En préciser les causes et apporter les solutions », a expliqué Véronique Ouattara.

Selon elle, les VBG sont classées en six catégories allant des plus graves au moins graves. « Il s’agit, notamment, du viol, des agressions sexuelles, des agressions physiques, du mariage forcé, du déni ou refus de ressources, d’opportunité et de service et de la maltraitance psychologique et émotionnelle », a-t-elle énuméré.

Pour lutter efficacement contre les VBG, la responsable du service genre de la direction régionale de la femme, de la famille et de l’enfant a exhorté les victimes à recourir aux instruments existent, notamment, le Programme national de lutte contre les VBG sans oublier les plateformes locales de protection contre ces violences.

L’iman Makama Ouattara a, pour sa part, mis en cause la mauvaise interprétation de certaines dispositions du livre saint dans certains des violences basées sur le genre. s justifié appelé à un changement de comportement parce que, selon lui,  les cas de violences basées sur le genre sont récurrents dans nos communautés. Et cela s’excuse souvent par des personnes qui prennent pour couverture les religions et les cultures », a-t-il soutenu.

« Certains de nos devanciers ont fait une interprétation erronée de certaines dispositions des religions et cultures héritées de nos ancêtres de telle sorte qu’il y a eu la déformation pour dire que le châtiment corporel infligé à des personnes vulnérables sont justifiés par des dispositions religieuses ou culturelles », a-t-il indiqué.

Pour lui, il était nécessaire de dénoncer cela en s’inscrivant en faux face à de tels agissements où l’on se cache derrière des dispositions religieuses pour commettre des actes ignobles. « Aucune société ne peut accepter que des personnes puissent porter atteinte physiquement ou moralement à des personnes surtout la femme », a martelé le guide religieux musulman, invitant les hommes à changer de comportement et leur perception de la femme.

La commémoration des 16 Jours d’activisme 2022 sur le thème « Tous activistes, tous solidaires » a débuté le 25 novembre dans la région de Gbêkê et prendra fin le 10 décembre prochain. Au programme plusieurs activités de sensibilisation, notamment, à Bouaké et à Sakassou.

(AIP)

rkk

publié le 2022-12-05 10:46:12



25 FEMMES DU MARCHE DE GROS FORMEES SUR LE E.COMMERCE

 Vingt cinq femmes, issues d’organisations coopératives du Marché de gros de Bouaké (MGB), ont été formées jeudi 16 mars 2023 sur le e-commerce au cours d’un atelier de formation organisé à la faveur de la célébration de la journée internationale des droits de la femme (JIF 2023) avec pour thème « Pour un monde inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ».

L’objectif visé par le comité de coordination du projet « Femmes en Avant ! (FENA) », initiateur de cette session de formation, était de renforcer les capacités des participantes sur la mise en place d’un réseau de vente en ligne et l’animation régulière de ce réseau.

« C’est vrai qu’aujourd’hui les femmes sont investies dans beaucoup de domaine, mais elles s’accommodent peu avec le digital. Nous voulons, par le biais de cette formation, les amener à utiliser le digital pour accroitre leur réseau de vente », a justifié Mlle Algo Monique Agnéro, chargée des programmes au Centre féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire (CEFCI) et partie prenante dans l’organisation de l’atelier de formation.

La formation proprement dite a consisté à apprendre aux femmes participantes comment utiliser le e-commerce pour booster leurs ventes à travers les médias sociaux, notamment, Facebook, et les sites e-commerce qui vont leur permettre de pouvoir présenter leurs produits en temps réel à leurs clients afin qu’ils puissent passer des commandes avec une faciliter de livraison.

Elle a consisté également à leur apprendre à créer une page commerciale Facebook. Les formateurs se sont aussi attelés à présenter les avantages qu’offre un tel outil à son détenteur. Selon eux, une page Facebook offre à ce dernier plus d’opportunités pour son commerce, elle le rapproche avec sa communauté de clients, lui permet de créer un réseau de vente et de voir les performances en ligne.

Cette activité de formation s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du projet FENA qui vise à contribuer à l’amélioration de l’exercice des droits des femmes et des filles, surtout celles qui sont marginalisées et vulnérables, et à la progression de l’égalité des genres en Côte d’Ivoire.

Il est financé par Affaires Mondiales Canada (AMC) et mis en œuvre au niveau national, régional et local, sur une période de cinq ans (2020-2026), par l’ONG Care international et quarantaine d’organisations locales de défense des droits des femmes et des filles (ODDF) et trois réseaux ou coalitions d’ODDF ivoiriennes, précise-t-on.

(AIP)

publié le 2023-03-28 11:09:19



M. Doumbia Soumaila

En 2006, un groupe composé de 03 activistes engagés pour la promotion de la démocratie, la bonne gouvernance et la ...Lire la suite

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