Depuis 1999, ou elle a connu un coup d’Etat militaire, la Cote d’Ivoire a traversé de nombreuses crises sociales, politiques, et militaires dont la rébellion armée de 2002 jusqu’à la crise postélectorale 2010-2011. Toutes ces crises ont favorisé la circulation massive d’armes, affectant jusqu’à présent la sécurité du pays et partant, son développement socio-économique durable. Dans plusieurs localités du Nord dont celles des régions de Gbêkê et du Hambol, certaines personnes notamment les ex-combattants disposant de ces armes illicitement s’en sont bien entendus débarrassées d’une manière ou d’une autre pour se consacrer à leurs activités traditionnelles. D’autres par contre (très nombreux) continuent de garder ces armes par devers elles.
Aujourd’hui ou la Côte d’Ivoire s’efforce de laisser derrière elle de nombreuses crises traversées et leurs conséquences, il est fondamental que cela se fasse dans un environnement sécurité et de paix durable. Cette stabilisation du pays ne peut se réaliser efficacement que si les armes illicitement détenues sont retirées de la circulation et si les anciens détenteurs de ces armes développent des moyens d’existence ou de subsistance durable dans un pays où le taux de chômage et de la pauvreté sont à des niveaux inacceptables. Selon l’ADDR, 46.780 sur 74.000 ex-combattants enregistrés sont, à ce jour, solidement réintégrés ou en cours de l’être, soit un taux de 62%.
C’est dans ce cadre que la PSCPD et l’ADDR ont développé une synergie d’accrue pour sensibiliser les ex-combattants à l’adhésion au processus DDR, à la paix et à la cohésion sociale. L’objectif de la campagne de sensibilisation est d’atteindre tous les ex-combattants, notamment les ex- FAFN (Forces Armées des Forces Nouvelles), ex-groupes d’autodéfense, ex-miliciens et ex-associés aux FRCI, afin qu’ils se rapprochent de l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration (ADDR) pour leur prise en compte effective afin de bénéficier des projets de réinsertions. Malgré les résultats encourageants, des défis restent encore à relever à quelques mois de l’échéance électorale.
1- Les zones couvertes par la PSCPD
Les zones couvertes par la Plate-forme de la Société Civile Pour la Paix et la Démocratie, présentaient une atmosphère sociopolitique paisible et propice à la tenue de toute activité de sensibilisation. La PSCPD avait en charge de sensibiliser les populations des localités suivantes :
Région | Départements | Date/Période |
Hambol | Dabakala Niakaramadougou Katiola |
05 mai 2015 06 mai 2015 07 mai 2015 |
Gbêkê | Sakassou Bouaké Beoumi Botro |
20 mai 2015 22 mai 2015 17 juin 2015 10 juin 2015 |
2- Déploiement et nomenclature des équipes
Un plan de déploiement des équipes a été également conçu suivant un schéma unique. Selon ce schéma de déploiement des agents adopté par la PSCPD, chaque zone devait être découpée selon sa spécificité, Une équipe de trois (03) personnes muni de la fiche technique pour l’enregistrement des excombattants ont parcouru la Région du Hambol et de Gbêkê dans les chefs-lieux de départements parfois dans les Sous-Préfectures là où il y a une forte présence des ex-combattants pour les sensibiliser sur les opportunités de réinsertion et les projets financés par l’ADDR. Auparavant elle a rencontré les autorités administratives des différentes localités pour les civilités et présenter le projet.
En 2006, un groupe composé de 03 activistes engagés pour la promotion de la démocratie,
Le 09 Décembre 2018: célébration de la journée internationale de lutte contre le raquette
Janvier 2019: démarage du projet d'appui à l’amélioration de l’accès à la Justice des populations des Régions de Gbêkê et du Hambol
Le 10 décembre 2018: célébration de la journée internationale des droits de l'homme